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La Justice et le Social
12 décembre 2011

La Sexualité des Jeunes

La Sexualité des Jeunes

Le phénomène de la sexualité juvénile envahit gravement nos sociétés. Il n'est plus rare de voir une jeune fille agé de moins de vingt (20) ans avec un enfant, un bébé. Cette situation trahit une chronique défaillance de l'éducation parentale. Les parents auraient-ils abandonné leur responsabilité d'éducateur envers leur progéniture? Quelque chose me revient à l'esprit. A une certaine époque, dans un pays occidental i.e. en Europe, lorsque vous demandiez à un homme, je dis bien à un homme :" Avez-vous des enfants ?" Il vous répondait : " Je ne suis pas encore marié ". Je ne sais pas si c'est la même situation aujourd'hui dans ce pays-là. Mais en ce qui concerne notre pays aujourd'hui, et particulièrement le Cameroun, et surtout Yaoundé où je vis, je me rends  bien compte que l'on doit plutôt poser cette question à un homme adulte (et même à une femme adulte) : " Pourquoi n'avez-vous pas eu d'enfants quand vous étiez encore adolescent ? ". Pour être prudent dans mes propos, je dois dire que le phénomène de la sexualité précose dans notre société n'est pas à séparer du phénomène des filles mères. Les deux vont de pair. Que faisons-nous donc ? Ou plutôt, qu'avons-nous à faire pour notre société ?  

Il y a une cruciale urgence à revoir les schèmes usuels d'éducation familiale car tout commence dans la famille qui est le socle initial de toute société, un peu comme la cellule originelle par laquelle commence toute vie. La famille doit être donc revalorisée et ses éléments doivent s'entrendre afin que le nouvel humain qui arrive dans la société (nécessairement par elle) trouve des << agents de socialisaion >> prêts à lui donner les éléments dont il (ce nouvel Homme) a besoin pour vivre en harmonie : avec lui-même, avec les autres Humains, avec la nature et par dessus tout avec le transcendant. tout être humain doit être capable de vivre en étroite relation avec ces quatre niveaux d'entités. Et c'est le rôle des agents de socialisation. Les sociologues nous apprennent beaucoup sur l'éducation par les agents de socialisation. En premier lieu, la mère, la maman génitrice qui a accouché cet enfant,. Ensuite son époux, l'auteur de sa grossesse avec qui elle vit sous le même toit qui'ils ont occupé après leur mariage. Viennent en troisième position les aînés de cet enfant, ses grands frères et ses grandes soeurs, dans le cadre d'une famille restreinte (papa, maman et les enfants). Les autres agents sont, tour à tour, les camarades d'école (jardin d'enfants, école primaire, enseignement secondaire, ...). On ne peut ne pas citer le catéchiste de la Paroisse ( et à côté de lui, le parrain ou la marraine) pour le cas d'une famille chrétienne se trouvant dans une ville chrétienne. Bref, chacun de ces agents de socialisation doit apporter sa contribution à l'éducation de cet enfant. Je dis bien éducation car il y a aussi l'instruction qui, dit-on, s'acquiert dans les écoles et autres instituts du même genre. 

Chacun de ces agents doit avoir en tête les principes en vigueur dans une société normale, une société bien établie. Je dis bien normale car tous nous savons, nous les Humains normaux, que tout parent rêve de voir son enfant finir ses études, travailler SE MARIER, avant d'avoir des enfants. Ceci n'est pas un idéal, ni une utopie, encore moins une chimère. Des sociétés ont vécu et expérimenté ce rêve avec succès. Pourquoi pas la nôtre aujourd'hui.

<< Le premier et peut-être le plus grand de tous les maires était Périclès (495 av. J.-C) d'Athènes. Il a dit: "tous les biens de ce monde affluent vers la cité, en raison de sa grandeur. N'avons-nous pas été grands nous aussi? Ne pouvons-nous pas le redevenir" >>. C'est par cette citation du discours d'un maire que je me pose la question de savoir s'il n'est pas possible de revenir à cette situation que nous avons vécu dans nos sociétés (traditionnelles) avant (ou vers) les indépendances. Car, nous apprenons par l'histoire que dans les villages, on ne pouvait jamais voir un garçon causer avec une fille si celui n'avait pas encore passé avec succès des rites d'initiation le rendant digne et capable de prendre femme. Aujourd'hui, ces rites peuvent être convertis, en mon sens, en la capacité de pouvoir travailler après ses études afin de subvenir aux besoins de sa famille. Mais alors, que voit-on autour de nous? Des jeunes filles, ne sachant même pas encore contrôler leur cycle menstruel et n'ayant même pas encore achevé leur puberté, porter des grossesses. On voit aussi, et c'est connu, des petits garçons, des garçonnets, violer des filles de leurs environs. On connait pleins d'histoire de ce genre dans les faits divers de nos radios. C'est alarmant car il ne se passe pas une semaine sans ce genre de scoop médiatisé. Ces enfants (garçonnets), où ont-ils vu ces actes de sexualité jusqu'à vouloir les répéter personnellement, même avec le refus de leurs partenaires (ces pauvres fillettes qui ne << connaissent >> encore ces types d'actes ni leur conséquences).

La faute est sans nul doute à rechercher dans la cellule sociale, parmi les agents de socialisation. Et le véritable responsable c'est moi qui ai écrit ces mots. C'est toi qui lit cette page Web en ce moment car ...

 (à suivre...)

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